02 déc. 2014

Entreprises de l’agroalimentaire : 5 domaines de la logistique qui peuvent vous faire gagner en coût et en qualité

Optimisation logistique

Connaissez-vous la nouvelle ? Début novembre, Philippe DEYSINE, délégué général de Nov@log et Christophe Breuillet, notre directeur, ont signé une convention entre ces 2 pôles de compétitivité. Hé oui : au sein de Vitagora, la logistique, domaine d’activité du pôle Nov@log, fait à présent partie intégrante de notre feuille de route ! Exigence croissante des consommateurs en termes de traçabilité, émergence de nouveaux modes de consommation, etc. : les opportunités d’innover en logistique dans le secteur agroalimentaire s’offrent désormais à vous, grâce à ce partenariat récemment mis en œuvre avec Nov@log, pôle de compétitivité qui fédère plus de 100 adhérents, pour la plupart des offreurs de solutions. L’intérêt pour les entreprises de l’agroalimentaire ? Gagner en coût et en qualité. Après plusieurs échanges avec Frédéric Kaczor, project manager à Nov@log, j’ai notamment décelé 5 domaines de la logistique qui devraient vous intéresser… Les voici !

1. L’espace dans les transports et les entrepôts

Pensez à optimiser vos plans de chargement et plans de palettisation ! Cette optimisation passe par l’amélioration du taux de remplissage, et qui peut notamment concerner les gros containers, les contenants intermédiaires, les caisses mobiles, les palettes, sans oublier certaines zones d’entrepôts. D’autant plus si l’on manipule du vrac de colis et de petits colis hétérogènes, et donc, particulièrement dans l’industrie agroalimentaire où les volumes des commandes peuvent beaucoup varier d’un client à un autre.

Ces améliorations de remplissage peuvent parfois aller jusqu’à 30 % (pré-colisage, colisage, palletisation…), un résultat que KLS Optim, une société francilienne membre de Nov@log, a déjà expérimenté avec l’équipementier automobile Valeo, et également Carestia dans la cosmétique : un gain d’espace, et donc une meilleure performance pour l’ensemble de la production.

L’utilisation de logiciels de calculs innovants peut être d’une grande aide pour optimiser votre taux de remplissage : cela vous permettra de modéliser et simuler l’optimisation du remplissage des contenants. Dans ce cadre, KLS Optim viendra témoigner le 10 décembre prochain lors du Vitagora-Melun Val de Seine Café sur le sujet, : la société a conçu un simulateur adapté spécifiquement à l’analyse du remplissage des palettes, des containers, des semi-remorques, et également des wagons. Des tests sont également en cours avec le cybermarché alimentaire Ooshop.

2. Optimiser la sécurité des hommes et la productivité

Grâce à l’automatisation des processus, notamment par l’utilisation de robots, de cobots, ou la prévention des collisions engins-piétons, il est possible d’expérimenter la mise en place d’une meilleure sécurisation des salariés. Et qui dit meilleure sécurité dit également moins de TMS, couplé à une meilleure productivité ! Nov@log le constate d’ailleurs très largement : « réduire les TMS est prioritaire… car le coût des arrêts de travail et de l’accidentologie est souvent très important dans le domaine logistique ! », m’a indiqué Frédéric lors de notre dernier rendez-vous.

A titre d’exemple, l’un des partenaires de Nov@log, situé près d’Angers, travaille actuellement à la mise en œuvre d’un dispositif mobile de « picking » pour assister l’opérateur à prélever les charges dans les casiers, et pour former les palettes clients à livrer. Une solution qui pourrait très largement intéresser les bases logistiques ‘Epicerie Sèche’ des industriels de l’agroalimentaire et de la distribution !

Autre exemple : une solution de prévention des collisions engins-piétons, avec des alertes bidirectionnelles à 360°.  Taux d’efficacité : 100 %, même dans des environnements métalliques industriels et logistiques complexes. Actuellement plusieurs entreprises de l’agroalimentaire testent cette solution, et les résultats devraient être bientôt communiqués… Gardez l’œil ouvert, mon petit doigt me dit que cela pourra vous intéresser !

3. Mutualiser les moyens et les ressources – coûts et qualité

Objectif de cette mutualisation : maîtriser les modèles logistiques d’influence de la localisation sur les coûts (analyse des gisements & sourcing, étude de la meilleure localisation des centres de routage et analyse des potentialités de duplication et déploiements de modèles organisationnels d’un territoire à un autre) et étudier les leviers de massification et mutualisation des flux de marchandises (optimisation des tournées, avec du partage de véhicules, d’entrepôts, d’outils, de collaborateurs…). Sur ce sujet, Frédéric m’a présenté plusieurs exemples de projets de recherche en cours au sein de Nov@log.

La filière de l’agriculture biologique étudie notamment la faisabilité d’un modèle de management d’une supply chain complète, allant de l’exploitation des ressources naturelles (culture de la graine et de l’élevage biologiques) jusqu’au processus de consommation finale (restauration scolaire équilibrée),  intégrant les processus productifs et logistiques dans une perspective durable et vertueuse de rejet du gaspillage alimentaire).

Du côté de la distribution, un autre projet vise à inventer un rouage entre industriels et distributeurs, sous la forme de petites plateformes de flux mutualisées en amont et en aval : les flux sont ainsi concentrés au niveau régional sur un point de livraison unique pour optimiser les chargements. Un moyen, pour les industriels de l’agroalimentaire, de grouper leur chargement à destination de plusieurs clients distributeurs ; et pour les distributeurs, d’être livrés en camions complets en provenance de plusieurs industriels.

4. Gestion de la chaîne du froid – qualité

Innover dans la gestion de la chaine du froid, pour l’industrie agroalimentaire, ce n’est pas seulement s’intéresser à la traçabilité de température au niveau des contenants : c’est aussi mettre en place des solutions de contrôle de température à la surface des produits eux-mêmes, c'est-à-dire les contenus du petit colis jusqu’à la palette. Frédéric Kaczor conseille d’être bien vigilent à mettre en place ce contrôle de manière fiable, propre, et durable, à des coûts de revient raisonnable, et avec la possibilité de mettre en interface de manière simple les solutions (récupération et traitement des données) avec les systèmes d’information préexistants dans les entreprises. Des projets allant en ce sens sont d’ailleurs en cours au sein de Nov@log, et Frédéric vous en présentera quelques-uns le 10 décembre prochain.

5. Logistique durable

Valoriser les déchets issus de l’activité logistique de l’entreprise est une option que Frédéric Kaczor recommande chaudement, particulièrement dans l’industrie agroalimentaire. Traiter les déchets alimentaires, souvent couplés aux déchets « verts », puis les transformer, soit sur une ligne de production en granulés et ensachage, soit en énergie, soit en compostage, permet de réaliser de nouvelles ventes : de l’électricité, provenant de la cogénération de la méthanisation, ou des granulés agrocombustibles.

Pour aller plus loin

Epurer les modèles, prévenir les risques, optimiser la gestion des déchets : en innovant dans leur démarche logistique, les entreprises de l’agroalimentaire pourront trouver des solutions pour réduire leurs coûts et optimiser leur fonctionnement.

Pour en savoir plus, nous vous invitons à participer à la première action de collaboration des deux pôles : un Vitagora-Melun Val de Seine Café organisé le 10 décembre prochain à Melun sur le thème de l’innovation dans les solutions logistiques pour l’agroalimentaire. Optimisation d’outils logistiques, avantages et inconvénients des différentes solutions logistiques, impacts sur les délais de livraison, etc… autant de questions auxquelles différents intervenants de DHL, STEF, Fromageries Bel,  Nov@log et KLS Optim, apporteront des réponses et témoignages.

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