09 juil. 2015

Innovation : comment intégrer des projets collaboratifs lorsque l’on est une start-up ? L’exemple de GST

Projet collaboratif. Crédits photo : Pexels.

Au sein des partenaires de 3 de nos récents projets d’innovation, Neuro-DSP, IRIS+, ou encore DAMAV, on retrouve la start-up bourguignonne GlobalSensing Technologies (GST). Spécialiste des systèmes embarqués et des capteurs, comment cette jeune entreprise de moins de 4 ans et de seulement 6 salariés a-t-elle réussi à se rendre visible auprès des grandes entreprises partenaires de ces projets ? Comment intégrer des projets collaboratifs de grande ampleur, voire même en devenir le porteur, lorsque l’on est encore « petit » et « neuf »… mais bourré d’idées d’innovation et de compétences ? Les conseils de Michel Paindavoine, Directeur technique de GST, à lire ci-dessous.

Capitaliser sur ses relations

Neuro-DSP : un projet d’innovation collaboratif visant à développer des processeurs neuronaux (petits concentrés d’intelligence artificielle) pour des applications industrielles, dont notamment l’agroalimentaire. Intégrant des « poids lourds » de l’industrie française, comme le groupe SEB ou Safran (avec sa filiale Morpho), c’est pourtant GST, start-up bourguignonne, qui porte le projet. Aux yeux de Michel Paindavoine, porter un projet d’une telle ampleur s’est fait tout en douceur « grâce à une longue expérience en tant que directeur de recherche ». C’est d’ailleurs sur la base d’un réseau et de collaborations déjà soutenus qu’il a pu construire le projet Neuro DSP.

« Venant du monde de la recherche scientifique, je n’ai pas découvert ex nihilo avec Neuro-DSP le sens et l’engagement d’un projet collaboratif. » C’est pourquoi il invite toute entreprise intéressée par ce type de projets à cultiver ses propres acquis en innovation collaborative…Par exemple, en réalisant un bilan de vos compétences en interne, ou en formant vos ingénieurs à la gestion de projet. Des questions qui nécessitent de prendre un certain recul sur l’impact de l’innovation sur vos compétences internes.

Penser également à cultiver ses réseaux. « De mon côté, j’avais déjà des connaissances dans le monde scientifique. De son côté, Xavier Bruneau, co-fondateur de l’entreprise, possédait également le sien dans le monde industriel. C’est comme cela que Novadem est venu nous voir pour intégrer le projet DAMAV.»

Pour se rendre visible dans l’objectif de participer à un projet collaboratif, Michel Paindavoine en est convaincu : « Cela se fait naturellement, parce que l’on a des contacts, et grâce à des expériences antérieures de gestion de projet avec Neuro-DSP. Ce doit être une suite logique pour que cela fonctionne. »

Se rapprocher du monde scientifique et industriel en intégrant des réseaux nationaux

Pour autant, Michel Paindavoine ne sous-estime pas l’importance de provoquer ces contacts et ces expériences, terrain fertiles pour se faire connaître du monde de l’innovation collaborative. Le projet IRIS+ dont GST est partenaire est, par exemple, né dans les réseaux académiques de l’INRA de Dijon, auprès de contacts que M. Paindavoine avait depuis plusieurs années identifiés comme prometteurs.

Mais au-delà des relations académiques, riches ressources en réseaux internationaux, Michel Paindavoine invite également les start-ups du domaine alimentaire à se rapprocher des grands noms industriels de leur domaine, grâce, notamment, à l’intégration de réseaux nationaux.

« Les réseaux nationaux sont des atouts incontournables pour se faire connaître des acteurs au niveau national », confirme-t-il. « Comme Bpifrance , CEA, ou bien entendu les pôles de compétitivité. Vitagora, par exemple, et son rôle très appréciable de chef d’orchestre de réseaux qui nous a nettement ouvert des portes et qui a soutenu notre valeur et notre expérience auprès d’autres entreprises du Pôle. Sans compter le soutien logistique au montage de projets, et l’encouragement apporté lors du processus de labellisation. »

Obtenir le soutien des collectivités locales

Enfin, Michel Paindavoine souligne l’importance du rôle des collectivités locales. « En régions, et notamment à Dijon, nous avons grandement apprécié que les collectivités croient en notre projet. Leur soutien est essentiel. D’ailleurs, les trois projets auxquels nous participons ont trouvé des financements.»

Un soutien qu’il convient de cultiver par une image d’entreprise dynamique, motivée, et tournée vers l’innovation.

En savoir plus

Pour en savoir plus sur l’aide que peut apporter notre pôle de compétitivité à intégrer une PME ou une start-up au sein d’un réseau d’acteurs divers, des mondes scientifiques et industriels, et pour participer à des projets d’innovation collaboratifs, n’hésitez pas à m’envoyer un petit email sur : marine.boursier@vitagora.com. Je vous apporterai mes réponses avec plaisir !

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