07 mars 2016

Nom d’un chien, il y a de sacrées opportunités à saisir dans le Petfood !

Petfood chiens

Ma famille est, à mon avis, plutôt typique. Maman, papa, deux enfants et… Louis et Tchoupi. Et oui, ces deux derniers (labrador et chat tigré respectivement) font parties prenantes du foyer. A ce titre, leur alimentation, notamment sa qualité, sa provenance et son appétence, fait l’objet de toutes nos attentions, en tant que consommateurs soucieux de l’équilibre nutritionnel de nos compagnons.

Dit autrement, le marché du Petfood évolue et le champ des possibles pour les industriels de l’agroalimentaire ne cesse de s’élargir. S’intéresser aux tendances de ce secteur, comme nous avons eu l’occasion de le faire lors du Vitagora Café du 21 janvier dernier, c’est découvrir qu’au sein d’un marché mature et innovant se cachent des leviers de progression malins et prometteurs pour nos adhérents. Envie d’en savoir plus ? Je vous décortique tout cela.

Un marché en fort développement

A l’échelle mondiale, les chiffres ont de quoi impressionner. Selon les projections d’Euromonitor International, entre 2012 et 2017, l’évolution des ventes de Petfood atteint 18% pour les chiens et 11% pour les chats (15% au total). Voilà qui ne s’arrête plus ! Si tous les niveaux de gamme sont concernés, c’est tout de même le prémium qui connait la croissance la plus marquée (18% sur 2012-2017).

 

Et la France dans tout ça ? Notre pays se situe dans le Top 5 des plus gros marchés Petfood chien et chat au monde. Quelques chiffres parlants. D’après les données de Prom’Animal, le marché de l’animalerie dans l’Hexagone représente un chiffre d’affaires de 4,8 milliards d’euros en 2014 (+3,5% vs 2013) dont près de 2 milliards consacrés aux chiens et un peu plus de 2 milliards aux chats, en hausse respectivement de 5% et 4% par rapport à 2013.

Comportements d’achat : chien = gros conditionnement, chat = petites portions

Qu’en est-il des circuits de distribution ? Il s’avère que les aliments pour animaux de compagnie s’achètent très majoritairement en GMS (57% pour les chiens en 2014, 77% pour les chats), puis en surfaces spécialisées (animalerie, 24% et 8,5%) et enfin en cabinets vétérinaires (7,8% et 6,7%).

A noter également que les fréquences d’achat divergent selon le type d’animal. Les produits destinés aux chiens sont ainsi plutôt achetés une fois par mois, par sacs de 15kg, tandis que ceux réservés aux chats, aux conditionnements beaucoup plus réduits, sont acquis bien plus fréquemment. Histoire de varier les goûts et les plaisirs pour ces petites boules de poils difficiles.

Parlons justement des différents produits disponibles et de leur poids sur le marché. Le sec, en France, est largement leader (95% des chats et 93% des chiens, source TNS) même si l’humide reste important surtout pour les chats (50% des chats et 21% des chiens). Le recours au frais de type Barf (Biologically Appropriate Raw Food) demeure très minoritaire (3% des chiens et 0,6% des chats).

Avant de passer aux grandes tendances, un autre point important : on constate une baisse du nombre de chiens (-2,2% entre 2012 et 2014) mais une hausse du nombre de chats (+11,1% sur la même période).

Un homme = un chien ?

 

On l’a vu, les animaux domestiques font clairement partie de la famille. Au point d’être assimilé à un humain ? Eh bien, en quelque sorte, oui. Je m’explique. Aujourd’hui, les maîtres et maîtresses recherchent pour leurs compagnons une alimentation fonctionnelle et ludique. Comme pour eux-mêmes… En quête de praticité, de plaisir donc mais aussi de bienfaits pour la santé : ils vont jusqu’à examiner les ingrédients et la composition des aliments pour chiens et chats. Une sorte d’effet miroir. Ce qui est bon pour moi, l’est aussi pour mon animal.

Grosso modo, à long terme, les entreprises de l’agroalimentaire qui s’intéressent à ce marché devront intégrer que les tendances du Petfood se calquent pour la plupart sur celles des humains. Voici les plus marquantes (TNS Sofres 2014) :

  • Des produits plus naturels, aux qualités gustatives et aux propriétés nutritionnelles exceptionnelles
  • Des produits qui permettent d’entretenir et renforcer son capital santé
  • Des produits sans allergène ou plus structurés comme les produits végétaliens
  • Des produits plus durables pour l’environnement et l’économie locale
  • Des produits issus de l’agriculture biologique


A l’heure actuelle, les tendances portent principalement sur les produits congelés, les barquettes de plats préparés, les présentations et concepts originaux (saucissons, frites, eaux et boissons aux qualités nutritionnelles reconnues). Le « sans » commence à percer également : le sans gluten, sans céréales, sans hormone, sans antibiotiques (interdits en France, autorisés aux USA).

Qu’en conclure ? Les pistes d’innovation, que ce soit par le biais des matières premières (nutriments), des technologies (broyage, enrobage, encapsulation, conservation, etc), du packaging (conservation), des nouveaux concepts ou encore des services (applications, distributeurs connectés, etc), sont nombreuses. Le tout dans un contexte particulier : moins d’eau, de terres, d’énergie, de ruraux, d’animaux de compagnie (mais plus proches de l’humain) et une connaissance nutritionnelle limitée de la part des consommateurs. Un beau challenge, pour des belles opportunités. Alors ne donnez pas votre part au chat !

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