04 janv. 2012
Se développer en Asie ? Nos conseils pour réussir
Une éternelle question pour les entreprises en quête de nouveaux relais de croissance. Entre le Japon, la grande Chine et les pays d’Asie du Sud Est, le continent asiatique représentait l’année dernière près d’un tiers de la progression de nos exportations agroalimentaires … et l’offre française a encore des marges de progression dans ces pays où la croissance est souvent à 2 chiffres.
Chers adhérents, dans votre conquête de l’Orient, vous penserez certainement « débouchés commerciaux ». Mais n’oubliez pas qu’il y a également d’autres opportunités (innovation, recherche, nouveaux fournisseurs, etc.) à envisager.
Lesquelles et comment ?
Dresser un portrait des enjeux et opportunités asiatiques n’est pas tâche aisée. Sans révolutionner les problématiques des marchés asiatiques, la conjoncture actuelle présente tout de même ses spécificités.
Affecté par la catastrophe de Fukushima, le Japon va faire plus largement appel à des partenaires internationaux pour répondre aux nouveaux besoins que sont :
- Immédiatement, un besoin en expertise technique sur la sécurité alimentaire (détection de la contamination, traçabilité, etc.)
- En parallèle, un besoin d’approvisionnement en matières premières saines (agriculture, produits de la mer),
- Sur le plus long terme, il faudra trouver des alternatives nutritionnelles (compléments alimentaires, viandes et protéines enrichies en oméga 3…) pour compenser la baisse de la consommation de certains produits locaux contaminés (ex : produits de la mer).
Entré en vigueur en juillet 2011, l’accord de libre échange Corée du Sud – Union Européenne est appelé à monter en puissance en 2012 avec de nouveaux contingents en exemption de droit de douanes. Constituant la plus forte libéralisation qu’aient connue le secteur agricole européen depuis des années, le potentiel à l’export est simplement considérable.
Ces actualités s’ajoutent aux nombreuses problématiques auxquelles l’Asie doit faire face :
- Le double fardeau nutritionnel des pays en développement comme l’Inde, la Chine et les pays d’Asie du Sud-Est (Vietnam, Thaïlande, Indonésie, Malaisie…) qui ont besoin de solutions pour répondre aux carences d’une part, et aux risques liés à l’obésité d’autre part ;
- L’urbanisation des populations et ses contraintes en termes de production et de distribution impliquent des besoins inédits en procédés de conservation, d’emballage et de transport de produits frais.
- Le vieillissement démographique et la nécessaire adaptation de l’alimentation des seniors. Pays le plus âgé du monde, le Japon fait figure de laboratoire des changements qui affecteront l’Europe à quelques années d’écarts. Mais ses voisins asiatiques connaissent un vieillissement plus rapide : la Corée du Sud a la plus faible natalité des pays de l’OCDE, la Chine avec sa politique de restriction des naissances comptera 495 millions de personnes de plus de 50 ans en 2050.
- Ces tendances vont de pair avec des changements d’habitudes de consommation : recours accru à la restauration et à l’achat de produits élaborés, préoccupation santé grandissante, préoccupation environnementale naissante. L’offre française, comme l’expertise pour accompagner cette transition, est encore insuffisamment représentée sur ces marchés.
Et concrètement, qu’est-ce que Vitagora peut faire pour vous ?
L’Asie vous tente, mais vous ressentez le besoin de vous faire épauler avant de vous lancer ? Capitalisez sur le réseau Vitagora et considérez-moi comme le « couteau suisse » de votre présence en Asie.
Vous pouvez par exemple me demander :
- D’identifier, dans votre secteur d’activité, les besoins exprimés -ou latents- en Asie
- De vous aider à trouver, sur place, des partenaires, prospects, fournisseurs…
- De décoder pour vous les « bons réflexes » relationnels et culturels, comme les pratiques d’affaires spécifiques
- De vous accompagner sur les questions -toujours délicates- de protection de la propriété intellectuelle
- De vous mettre en relation avec les contacts locaux utiles : chercheurs universitaires spécialisés, experts reconnus localement, autorités institutionnelles, etc.
- D’organiser pour vous des rendez-vous d’affaires (en Asie ou en France), voire de vous donner un coup de main sur la gestion logistique de vos déplacements en Asie
- De vous apporter des éléments de veille (y compris concurrentielle) et d’intelligence économique…
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