Comment les Français perçoivent-ils leur alimentation?

Le baromètre 2011 est paru. Eh oui, vous le savez : comme chaque année, à l’initiative du Ministère de l’Alimentation, le CREDOC enquête sur la manière dont les Français perçoivent l’alimentation.

Une mine d’infos sur tout ce qui concerne le comportement du consommateur, les tendances agroalimentaires et, plus largement, les sciences du goût et l’alimentation durable.

Alors, que retenir de ce document de 51 pages ? Voici ma synthèse. 

Environnement : une volonté d’alimentation « durable »… et de proximité

Globalement, retenez que, depuis 1995, les préoccupations environnementales sont en constante progression dans le domaine de l’alimentation : 6% des Français s’en souciaient en 1995, 19% en 2007. Cela se retrouve bien évidemment dans les choix et les décisions d’achat.

Aujourd’hui, chez les consommateurs français, les 2 principales raisons d’un acte d’achat alimentaire sont :

• « Le produit a des garanties écologiques »
• « Le produit est fabriqué dans ma région ».

Avec son focus sur la thématique « Alimentation durable » et la démarche « circuits courts », Vitagora est donc en plein dans le sujet.

Une communication sur les comportements alimentaires à adopter qui peine à avoir de l’impact

38% des Français ont bien retenu le message « Manger 5 fruits et légumes par jour », mais ce taux est en recul par rapport aux années précédentes. Quant au message « Manger des produits laitiers », il y a visiblement encore des progrès à faire puisqu’il n’est mémorisé que par 1% des Français...

Le goût reste un critère déterminant

Le goût reste perçu comme le critère n°1 de qualité (96% des affirmations). Un résultat à mettre en parallèle avec la manière globale dont l’alimentation est perçue, puis que 41% des Français interrogés la voient comme une source de plaisir, presque à parité avec comme une nécessité (44%, en progression de 3 points par rapport à l’enquête précédente).

Sécurité alimentaire : 2 risques examinés à la loupe

Qu’en est-il des risques alimentaires ? Ceux auxquels les Français restent sensibles sont essentiellement :

1. d’une part, les traitements sur les cultures (pesticides) pour 54% des personnes interrogées,
2. et, d’autre part, la présence de micro-organismes dans les produits alimentaires (45%).