23 mai 2025

Droits de douane Etats-Unis / UE : tensions croissantes

Le Président Donald Trump a posté vendredi 23 mai sur son réseau social Truth Social : « Il est très difficile de traiter avec l’UE, qui a été créée en premier lieu pour profiter des États-Unis d’un point de vue commercial. (…) Nos discussions ne vont nulle part. Dans ces conditions, je recommande d’imposer 50% de droits de douane sur l’UE, à compter du 1er juin. Il n’y a pas de droits de douane sur les produits fabriqués aux États-Unis ».

 

Rappel de la position de l’UE

La Commission européenne a répété à plusieurs reprises qu’elle privilégiait une solution négociée mais qu’une riposte devrait être prête d’ici juillet en cas d’échec des pourparlers.

Pour rappel, la Commission européenne a lancé le 8 mai dernier une consultation publique, ouverte jusqu’au 10 juin, sur ses prochaines mesures commerciales en réponse aux droits de douane additionnels américains sur l’automobile ET ceux « réciproques », si les négociations en cours n’aboutissent pas. Elle fait part d’une :

L’Union européenne engagera par ailleurs une procédure de différend commercial avec les États-Unis auprès de l’Organisation mondiale du commerce.

 

La position de l’ANIA

L’ANIA se mobilise donc auprès des pouvoirs publics français et européens pour écarter de la liste des contremesures les produits remontés par les entreprises agroalimentaires.

  • L’ANIA demande à la Commission européenne de veiller à préserver les entreprises alimentaires dans la négociation avec les Etats-Unis et le débat sur les contremesures européennes. 
  • Le secteur agroalimentaire ne veut pas avoir à payer plusieurs fois ce conflit commercial avec les États-Unis. Nous allons payer de nouveaux droits de douane pour entrer aux États-Unis ; nous risquons de devoir payer une nouvelle fois pour utiliser des produits origine US importants pour les chaînes de valeur agroalimentaires ; nous risquons devoir payer le report de la concurrence européenne vers les autres débouchés des produits agroalimentaires français car nos concurrents européens vont avoir du mal à exporter vers les États-Unis.
  • L’ANIA est défavorable à cibler les produits agricoles et agroalimentaires dans le champ des contremesures européennes pour ne pas dégrader davantage la compétitivité industrielle des entreprises françaises qui importent des matières afin de les transformer (produits de la mer, fruits comestibles, fruits à coques, oléagineux) ou des produits finis (préparations alimentaires, riz, pâtes). Ces mesures de rétorsions devraient prioriser les exportations américaines dans le champ des services (ex : comme les services numériques avec les GAFAM).

LE COVID-19 : INFORMATION IMPORTANTE

Compte-tenu des mesures prises par le gouvernement, concernant la situation sanitaire liée à la propagation du virus COVID-19, toutes les réunions physiques, manifestations, et visites en entreprise sont à nouveau suspendues à partir du vendredi 30 octobre 2020 à minima jusqu'au 1er décembre.

Cependant, tout comme lors du confinement de printemps, toute l’équipe Vitagora adopte des mesures de télétravail et reste entièrement disponible pour répondre à vos questions et demandes liées aux services et actions proposés par Vitagora.

Nous vous rappelons qu’une cellule de crise au sein de Vitagora liée à l’impact du COVID-19 sur l’activité de nos entreprises agroalimentaires régionales, en lien avec l’ANIA et les autorités régionales, est toujours en place.

Vous pouvez joindre cette cellule de crise pour toute demande relative à ce sujet au 06 72 39 66 96, Tom Vaudoux, ou par email, au elisabeth.lustrat@vitagora.com.

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