24 juil. 2012

Vitamine D : un nouveau marché pour les industriels ?

Yaourt riche en vitamine D
Les Français manquent de vitamine D
, cette vitamine qui aide le calcium à se fixer sur les os et à préserver nos dents comme nos cartilages.

Rassurez-vous, nos squelettes ne sont pas en danger immédiat. Si l’on en croit une étude* publiée en avril dernier, il est en effet peu probable que vous souffriez d’un déficit important en vitamine D. Mais, hors pourtour méditerranéen, le climat de ce superbe été 2012 n’a pas dû arranger notre déficit modéré en vitamine D... Les entreprises peuvent-elles y voir l’émergence d’un nouveau marché ?

* Etude Nationale Nutrition Santé (ENNS 2006-2007) conduite par l’Institut de veille sanitaire, Université de Paris 13, Bobigny, France

Carence en vitamine D : un nouveau problème de santé ?

Ce déficit en vitamine D peut avoir des conséquences en termes de santé, et notamment contribuer à l’apparition de certaines pathologies :

  • anomalies osseuses (notamment chez la femme enceinte, le nouveau-né et la personne âgée),
  • ostéoporose,
  • et certaines maladies chroniques comme les cancers, les maladies cardiovasculaires et dysimmunitaires.

Pour simplifier, disons qu’il y a globalement 2 manières de lutter contre ce déficit de la population en vitamine D :

  1. s’exposer davantage au soleil, notamment dans le cadre d’activités de plein air ou d’activités physiques,
  2. ou ingérer davantage de vitamine D :
  • soit en consommant des aliments riches ou enrichis en vitamine D, par exemple, un lait ou un fromage ;
  • soit en consommant des compléments alimentaires

Les préconisations des autorités de santé

Selon les pays, les préconisations des autorités de santé ne sont pas identiques :

  • en Australie ou en Angleterre, le message des autorités sanitaires souligne les bienfaits d’une exposition raisonnable au soleil,
  • tandis qu’en France, un rapport de l’Académie Nationale de Médecine de France – p. 31 – recommande que le déficit en vitamine D soit corrigé uniquement par supplémentation par voie orale (pour éviter de conduire la population à allonger son exposition solaire, une exposition excessive pouvant favoriser l’apparition de cancers de la peau).

Un nouveau marché pour les industriels de la santé et de l’agroalimentaire ?

Les industriels pourraient voir, dans cette recommandation française, une incitation à développer de nouveaux produits autour de la vitamine D.

Pourtant, au moins 2 obstacles restent à surmonter :

  1. d’abord, la découverte que la supplémentation simple en vitamine D n’est pas forcément anodine, notamment chez des patients âgés.
  2. Conséquence immédiate : cette découverte rendra probablement plus délicat le montage de dossiers d’allégations pour prouver l’efficacité de compléments ou de produits enrichis en vitamine D.

 
Les industriels sont, dans ces conditions, confrontés à un double défi :

  • d’une part, sur le plan stratégique, ils devront se positionner sur l’opportunité de creuser la piste de la supplémentation / de l’enrichissement pour répondre au déficit en vitamine D identifié chez une grande partie de la population ;
  • en cas de réponse positive, sur le plan juridique et économique, ils devront trouver une réponse à la question : les allégations (et les études cliniques qui les soutiennent) sont-elles nécessaires pour des produits enrichis en vitamine D ?

 

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