19 déc. 2013
L’esprit d’entrepreneurs : acquis… ou inné ?
Voici une question que l’on s’est posée au sein du Pôle en accueillant DAVI, une entreprise fondée par Pascal Arbault. Pourquoi une telle question ? Eh bien parce que nous comptons également parmi nos adhérents historiques Nexidia, start-up créée par Patrice Arbault. Deux frères, tous deux fondateurs de leur propre société : ça mérite que l’on se penche sur la question, non ? Que vous soyez vous-mêmes entrepreneur ou non, nous vous invitons à réfléchir à ce fameux « entrepreneurship »… et à nous faire part de votre opinion en commentaire.
Il était une fois, un besoin
En discutant avec les « frères Arbault » (Patrice et Pascal de leurs prénoms), une première chose apparaît essentielle dans la démarche de création d’entreprises : c’est la connaissance d’un besoin. En gros, créer pour créer, ça ne marche pas.
Pour Pascal, initialement professeur en centre de formation, le besoin était de permettre à ses élèves d’accéder à des cours à distance, en conservant toujours un côté humanisé, pour palier à leurs absences et s’adapter à des contextes d’apprentissage très variables. Pour Patrice, aucun doute : le besoin de conseils en microbiologie était là, puisqu’il recevait déjà, avant même la création de sa start-up, des demandes de potentiels clients.
Des besoins, certes, mais nous en connaissons tous ! Alors, comment passe-t-on de la conscience d’un besoin à la construction de l’entreprise qui y répond ?
Une volonté partagée : le plaisir au travail
Une question pas évidente, que les deux frères n’ont pas été amenés à se poser aux mêmes moments, ni de la même façon. Acquis : 1 – Inné : 0.
Pour Pascal, le premier à créer son entreprise (DAVI) en 2000, l’objectif était avant tout de sortir du milieu de l’enseignement, trop peu ouvert à ses ambitions de meneur de projets : « connaître la fin de ma carrière dès le début, c’était sans saveur ». Patrice, de son côté, n’a pas été amené à se poser la question lui-même ! C’est au moment d’un outplacement négocié avec son ancien employeur, et grâce à de multiples jeux de rôles, qu’on lui a démontré qu’il avait cette « envie de créer quelque chose ».
S’accomplir au travail par une création personnelle, mener à bien ses ambitions, et relever de nouveaux challenges : voilà ce qui constitue, pour les deux frères, le plaisir au travail. Acquis : toujours 1. Inné : 1 aussi ?
Des histoires d’Hommes
Mais alors, cette envie : innée, ou acquise ? Et acquise peut-être, mais quand : par l’éducation, les expériences ? Difficile de répondre ! Mais Patrice et Pascal sont d’accord : la valeur de l’épanouissement et de l’investissement au travail, transmise par leurs parents, a sans aucun doute eu son « petit » rôle à jouer !
Une valeur qui n’a de sens que lorsqu’elle est partagée : ouvrir des portes, mais pas sans y emmener des équipes, et permettre à chacun d’apprendre et de s’accomplir. Le goût du leadership, en d’autres mots. Pour Patrice « Monter son entreprise, c’est une histoire d’hommes. » Entre nous, je souris : une expression reprise quasiment à l’identique par Pascal, sans le savoir. Alors, inné ou acquis ? Moi, j’ai ma réponse : il est clair pour ses deux frères, le plaisir c’est d’être maître de son destin !
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