22 mai 2018

Vitawatch de mai : votre veille agroalimentaire scientifique

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Alimentation et santé, comportements des consommateurs : que retenir des derniers travaux de la recherche, à travers le monde, des domaines de l'alimentaire ? Bienfaits des noix, du thé vert, des yaourts d'un côté. De l'autre, solutions à envisager pour limiter la propagation de l'obésité, réduire le gaspillage alimentaire, et réflexions sur les émotions liées aux comportements alimentaires chez les enfants. Faites votre veille scientifique au service de votre innovation alimentaire avec notre sélection "Vitawatch" de mai.

Alimentation et Santé

Les noix pour améliorer la santé en modifiant le microbiote

Les noix ont été catégorisées comme « superfood » parce qu’elles sont riches en oméga 3, acide alpha-linolénique, éléments phytochimiques, polyphénols antioxydants et fibres. Les noix contiennent approximativement le double de la concentration en phénols comparé aux autres fruits et légumes et présentent l’une des plus grandes concentrations en antioxydants. Leur teneur en fibres alimentaires est de 6 à 7% mais la composition en polysaccharides de ces fibres n’a pas été bien étudiée. En plus, la consommation de noix est associée à des effets bénéfiques sur la santé tels qu’une diminution du risque de maladie cardiovasculaire et de cancer. Or, les maladies chroniques sont liées à une dysbiose du microbiote intestinal. Une étude menée par Lauri Byerley, PhD, RD, professeur de recherche associé à LSU Health New Orleans School of Medicine, a mis en évidence que les noix dans le régime alimentaire modifient bénéfiquement la composition du microbiote intestinal, ce qui suggère une nouvelle façon qu’ont les noix de contribuer à une meilleure santé.

L’équipe de recherche a ajouté des noix dans le régime d’un groupe de rongeurs. Le régime alimentaire du deuxième groupe n’en contenait pas. Les chercheurs ont mesuré le nombre de bactéries, ont identifié leurs types au niveau du côlon descendant et ont comparé les résultats. Ils ont constaté la présence de deux communautés distinctes dans les deux groupes de rongeurs : le groupe ayant consommé des noix a vu le nombre et les types de bactéries se modifier, tout comme la capacité fonctionnelle de celles-ci. Les chercheurs ont notamment signalé une augmentation significative des bactéries bénéfiques à la santé comme Lactobacillus.

« Nous avons découvert que les noix dans l’alimentation augmentent la diversité bactérienne du microbiote. D’autres études indépendantes ont associé une faible diversité du microbiote à l’obésité et à d’autres maladies comme la maladie inflammatoire de l’intestin », mentionne Byerley. « Les noix augmentent le nombre de plusieurs bactéries, comme Lactobacillus, typiquement associée à l’utilisation de probiotiques - cela suggère une action prébiotique des noix ». Les chercheurs ont conclu que la modification du microbiote intestinal par l’ingestion de noix suggère un nouveau mécanisme physiologique permettant d’améliorer la santé. En plus de cela, la consommation de noix a été associée à une réduction du risque de maladie cardiovasculaire, à un ralentissement de la croissance tumorale chez les animaux et à l’augmentation de la santé du cerveau.

Source : Byerley, L.O., Samuelson, D., Blanchard, E., Luo, M., Lorenzen, B.N., Banks, S., Ponder, M.A., Welsh, D.A., and Taylor, C.M. (2017). Changes in the gut microbial communities following addition of walnuts to the diet. J. Nutr. Biochem. 48, 94–102.

Le thé vert pourrait réduire la perte de mémoire, la résistance à l’insuline cérébrale et l’obésité

L’obésité représente un problème sanitaire international. L’obésité augmente le risque de résistance à l’insuline et de déclin cognitif lié à l’âge, accompagné d’une inflammation de bas grade. Le polyphénol majeur contenu dans le thé vert, (-)-Epigallocatechin-3-gallate (EGCG), possède des propriétés antioxydantes, anti-inflammatoires et une activité cardioprotectrice. Peu de publications se sont jusqu’alors intéressées à son potentiel effet sur les troubles cognitifs. Une étude publiée en ligne sur The FASEB Journal, impliquant des souris, suggère que l’EGCG peut atténuer la résistance à l’insuline induite par une alimentation riche en graisse et en fructose (High Fat Fructose Diet : HFFD) ainsi que limiter la perte de mémoire cognitive.

« Le thé vert est la seconde boisson la plus consommée au monde après l’eau et il est cultivé dans au moins 30 pays », déclare Xuebo Liu, Ph.D., chercheur au College of Food science and Engineering, Northwest A&F University, à Yangling (Chine). « Prendre l’habitude de boire du thé vert pourrait être une alternative plus acceptable aux traitements médicamenteux quand il est question de combattre l’obésité, la résistance à l’insuline et la perte de mémoire ». Liu et ses collègues ont divisé des souris mâles C57BL/6J âgées de 3 mois en 3 groupes suivant leur régime alimentaire : un groupe contrôle avec une alimentation standard, un groupe avec une alimentation HFFD et un groupe avec une alimentation HFFD et 2 grammes d’EGCG par litre dans leur eau.

Pendant 16 semaines, les chercheurs ont contrôlé les souris et ont découvert que celles avec un régime HFFD avaient un poids final plus élevé que les souris du groupe contrôle, et un poids corporel significativement plus grand que les souris ayant eu un régime HFFD avec l’EGCG. En réalisant le test de la piscine de Morris, les chercheurs ont montré que les souris HFFD ont mis plus de temps pour trouver la plateforme comparé aux souris contrôle. Les souris HFFD-EGCG ont réussi le test significativement plus rapidement et parcouru une distance plus courte par rapport aux souris HFFD sur tous les jours de tests. Lorsque la plateforme cachée a été enlevée pour réaliser « l’essai sonde », les souris HFFD ont passé moins de temps sur le quadrant cible comparé aux souris contrôle, avec moins de croisements de plateforme. Le groupe HFFD-EGCG a présenté une augmentation significative du temps moyen passé sur le quadrant cible et un meilleur nombre de croisements de plateforme, montrant que l’EGCG peut réduire la perte de mémoire induite par un régime HFFD.

Source : Mi, Y., Qi, G., Fan, R., Qiao, Q., Sun, Y., Gao, Y., and Liu, X. (2017). EGCG ameliorates high-fat- and high-fructose-induced cognitive defects by regulating the IRS/AKT and ERK/CREB/BDNF signaling pathways in the CNS. FASEB J. Off. Publ. Fed. Am. Soc. Exp. Biol. 31, 4998–5011.

Consommer du yaourt pourrait réduire le risque de maladies cardiovasculaires

Environ 1 milliard de personnes dans le monde souffrent d’hypertension artérielle, une cause majeure de problèmes cardiovasculaires. Une consommation importante de produits laitiers a été associée à la diminution des comorbidités impliquées dans les maladies cardiovasculaires comme l’hypertension, le diabète de type 2 et la résistance à l’insuline. Pour réaliser les analyses suivantes, deux listes de participants ont été exploitées : celle de l’étude Nurses’ Health Study avec plus de 55 000 femmes (30-55 ans) présentant de l’hypertension artérielle, et celle de l’étude Health Professionals Follow-Up Study avec 18 000 hommes (40-75 ans).

Dans l’étude Nurses’ Health Study, les participants ont complété en 1980 un questionnaire envoyé par courrier de 61 questions pour indiquer leur consommation de produits laitiers dans l’année précédente. Ils ont ensuite précisé n’importe quel évènement de santé  comprenant l’infarctus du myocarde, les attaques cardiaques ou pontages . Une permission a été demandée pour accéder aux dossiers médicaux des patients pour confirmer tous les diagnostics rapportés. Les fortes consommations de yaourts ont été associées à une réduction de 30% du risque d’infarctus du myocarde pour les femmes et une réduction de 19% pour les hommes. Au total, il y a eu 3300 et 2148 cas de maladies cardiovasculaires (infarctus du myocarde, attaques et pontages) pour respectivement les femmes de The Nurses’ Health Study et les hommes de The Health Professionals Follow-Up Study. Les plus fortes consommations de yaourts ont été associées à une réduction de 16% du risque de pontages. Dans les deux groupes, les participants ayant consommé plus de 2 yaourts par semaine ont approximativement 20% de risque en moins d’avoir une maladie cardiaque coronaire ou une attaque durant la période de suivi.

Parmi les hommes et les femmes hypertendus, une plus grande consommation de yaourts, combinée à un régime alimentaire sain pour le système cardiaque, a été associée à une plus grande réduction du risque de maladie cardiovasculaire. « Nous avons émis l’hypothèse que sur le long terme, la consommation de yaourts pourrait induire une diminution du risque de problèmes cardiovasculaires, d’autant plus que des études ont montré les effets bénéfiques des produits laitiers fermentés », mentionne Justin Buendia, un des auteurs de la publication. « Ici, nous avions une cohorte très large d’hommes et de femmes hypertendus, qui étaient suivis sur 30 ans. Nos résultats fournissent une nouvelle preuve sur le fait que le yaourt pourrait être bénéfique pour la santé cardiaque – seul ou en tant que composant d’un régime riche en fibres à base de fruits, légumes et graines complètes. »

Source : Buendia, J.R., Li, Y., Hu, F.B., Cabral, H.J., Bradlee, M.L., Quatromoni, P.A., Singer, M.R., Curhan, G.C., and Moore, L.L. Regular Yogurt Intake and Risk of Cardiovascular Disease Among Hypertensive Adults. Am. J. Hypertens.

 

Comportement des consommateurs

Limiter l’accès aux fast-foods : peu susceptible de réduire l’obésité

Vivre à proximité de fast-foods et de supermarchés a peu d’impact sur l’IMC d’un individu, selon une nouvelle étude de l’Indiana University. Les chercheurs, incluant Coady Wing de IU’s School of Public and Environmental Affairs, ont utilisé les résultats de la plus grande étude nationale jamais réalisée sur les liens entre l’environnement résidentiel et l’indice de masse corporelle. « Nos résultats suggèrent que bloquer l’ouverture de nouveaux fast-foods ou subventionner un supermarché local proposant des produits alimentaires sains, ne ferait pas grand-chose pour réduire l’obésité », rapporte Wing.

Les constatations clés et implications politiques :

  • les variations de la proximité des fast-foods et supermarchés par rapport aux habitations ne sont pas associées à des réductions d’IMC ;
  • il n’y a aucune preuve que les relations entre l’IMC et les points de vente alimentaires soient différentes dans les quartiers avec un plus haut niveau de pauvreté ;
  • les actions publiques pour réduire le nombre de fast-foods et pour augmenter le nombre de supermarchés sont peu susceptibles de réduire l’obésité. Cependant ces type d’actions peuvent rendre plus facile l’accès à des aliments sains.

L’équipe de recherche a fondé ces résultats sur l’étude Weight and Veterans’ Environments Study, une base de données exhaustives s’étirant de 2009 à 2014 et couvrant 1,7 million de vétérans vivant dans 382 régions métropolitaines des Etats-Unis. Les chercheurs ont évalué l’évolution de l’IMC pour chaque vétéran et ont corrélé cette évolution avec les emplacements de fast-foods et supermarchés comme Target ou Walmart. L’IMC a été calculé en utilisant la taille et le poids mesurés durant les visites médicales des vétérans réalisées par un docteur, une infirmière ou un autre praticien. Les chercheurs ont étudié le nombre de chaines de fast-foods, supermarchés et autres points de vente alimentaires à moins d’1,6 et 4,8km du domicile de la personne. Avec cette information, les chercheurs peuvent suivre les changements d’IMC, même lorsque la personne déménage d’une région à une autre ou lorsqu’un fast-food ou un autre point de vente s’ouvre ou se ferme.

Il serait intéressant de réaliser la même étude en France, les habitudes alimentaires et les comportements concernant les transports et la perception des distances étant très différents en France et aux Etats-Unis. 

Source : Zenk, S.N., Tarlov, E., Wing, C., Matthews, S.A., Jones, K., Tong, H., and Powell, L.M. (2017). Geographic Accessibility Of Food Outlets Not Associated With Body Mass Index Change Among Veterans, 2009-14. Health Aff. Proj. Hope 36, 1433–1442.

Réflexions ouvertes sur les habitudes alimentaires et les émotions des enfants

Une psychologue de l’université du Texas à Dallas a examiné les idées préconçues des effets des émotions sur les habitudes alimentaires des enfants, créant ainsi un cadre pour les futures études concernant l’évolution des schémas alimentaires au début de l’enfance. Dr. Shayla C. Holub, directrice du programme doctorale des sciences psychologiques et professeure associée à la School of Behavioral and Brain Sciences, a démontré que les enfants de 4 ans et demi à 9 ans choisissent des bonbons au chocolat plutôt que des biscuits au cheddar plus fréquemment en réponse à la fois au bonheur et à la tristesse.

L’étude a montré que lorsque les enfants étaient en présence de différentes friandises, les enfants tristes consommaient plus de chocolat que les enfants heureux, qui eux mangeaient plus de chocolat que le groupe neutre. Inversement, pour les gâteaux au cheddar, le groupe neutre en a mangé le plus, suivi par les enfants heureux et enfin les enfants tristes. « C’était intéressant de voir qu’il y existe cette hiérarchie », déclare Holub, qui a utilisé des vidéos du Roi Lion de Disney pour créer les groupes d’enfants joyeux, tristes et neutres. « Les enfants regardant la vidéo la plus triste ont mangé le plus de chocolat. Il y avait un écart significatif de consommation entre ceux ayant regardé la vidéo joyeuse, mais ils ont tout de même mangé plus de chocolat que le groupe ayant regardé la vidéo neutre. Cela suggère que les enfants mangent en réponse aux deux émotions, joie et tristesse, mais plus pour la tristesse. »

Les résultats de l’étude ont également montré que ces tendances augmentent avec l’âge, ce qui suggère à Holub que c’est au moins en partie un comportement socialisé. « C’est l’une des études expérimentales parmi peu sur l’alimentation émotionnelle chez les jeunes enfants, » dit-elle. « Ce que nous sommes en train d’apprendre, c’est que c’est durant la période préscolaire que les enfants développent ces habitudes alimentaires. Par exemple, vous allez à un anniversaire et expérimentez des émotions positives ; tout le monde s’amuse et mange des bonbons ou un gâteau. Et pendant les fêtes de Noël, tout n’est qu’une question de nourriture. Les enfants commencent à associer la nourriture avec certaines émotions. »

« Les très jeunes enfants sont très bons pour réguler leur prise alimentaire, » remarque-t-elle. « Si vous changez la densité énergétique d’un lait pour nourrisson, l’enfant adapte sa prise alimentaire en conséquence. Si vous donnez à des enfants préscolaires une collation, ils ajusteront leur prise alimentaire pour réagir de façon appropriée afin de n’être ni trop affamés ni gavés. Ils connaissent leurs propres signaux corporels. » Holub démontre que c’est durant la période préscolaire que les enfants commencent à penser non plus à ce que leur corps leur dit mais plutôt à ce que leur environnement social leur dit.

Source : Tan, C.C., and Holub, S.C. (2018). The effects of happiness and sadness on Children’s snack consumption. Appetite 123, 169–174.

Finir son assiette, beaucoup plus commun lorsqu’on mange à la maison

Lorsque les gens mangent chez eux, il n’y a généralement plus rien dans les assiettes et cela signifie qu’il y a probablement moins de restes allant à la poubelle, selon la nouvelle étude de The Ohio State University. Ces mêmes personnes qui, en moyenne, laissent seulement 3% de leur nourriture dans leur assiette lorsqu’ils préparent leur propre repas, laissent jusqu’à 40% lorsqu’ils reçoivent un repas préparé par autrui pour le déjeuner. Le gaspillage de nourriture à la maison était de 3,5% plus élevé lorsque les convives se resservaient une seconde (ou troisième) fois. Pour réduire le gaspillage alimentaire, cette étude montre que c’est potentiellement plus important de se concentrer sur d’autres mesures de conservation des aliments au domicile, incluant l’utilisation de la nourriture avant sa péremption, déclare Brian Roe, l’auteur principal de cette étude et professeur en économie agricole, environnementale et de développement dans l’Etat d’Ohio.

Une précédente recherche s’est typiquement concentrée sur « les restes dans l’assiette » dans des établissements comme les cantines scolaires et les cafétérias et a trouvé plus de restes, d’environ 7% pour un buffet à volonté de pizza à 18% de gaspillage de frites pour un buffet à volonté universitaire. « Cette étude nous permet de constater les habitudes alimentaires journalières des adultes. Elle suggère que, lorsque l’on choisit ce qui compose son repas, il n’y a pas beaucoup de restes dans l’assiette, » dit Roe, qui dirige la Ohio state Food Waste Collaborative. « Quand vous préparez votre propre repas, vous ne prenez pas de brocoli ou très peu, dépendant de ce que vous aimez, contrairement aux restaurants collectifs, comme les cafétérias scolaires, où les brocolis sont dans l’assiette qu’on le veuille ou non. »

Les chercheurs ont suivi le gaspillage alimentaire au travers de photographies que les 50 participants de l’étude ont prises avec leur smartphone avant et après les repas. L’étude a été menée sur environ une semaine et a inclus tous les repas consommés à la maison ou hors du domicile. Pour comparer le gaspillage dans l’assiette dans un environnement contrôlé par rapport à un environnement de repas à la maison, les chercheurs ont reçu les participants pour manger deux fois au laboratoire. Le déjeuner incluait un sandwich à la viande, des cookies, des bretzels, une coupe de fruit et une boisson au choix. Le plus gros de ce qui a été laissé après le repas était les boissons (particulièrement les boissons sans alcool) et les aliments à base de graine, comme les pains à hamburger. Selon cette étude, c’est probablement plus important de se concentrer sur la planification des repas et la réutilisation des restes avant qu’ils ne périment que sur ce qui reste dans l’assiette à la maison, conclut Roe.

Source : Roe, B.E., Apolzan, J.W., Qi, D., Allen, H.R., and Martin, C.K. (2018). Plate waste of adults in the United States measured in free-living conditions. PLOS ONE 13, e0191813.

 

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